Médecin Réanimateur à l’hôpital depuis plus de 20 ans, j’ai décidé de m’installer en ville à temps partiel pour proposer des consultations individuelles à des adultes qui « souffrent ».
Cette souffrance peut être intense ou non, précise ou vague, récente ou ancienne.
L’originalité et le point commun des approches que je propose - hypnose, haptonomie et méditation - est qu’elles s’intéressent à la partie saine de la personne et qu’elles s’appuient sur leurs propres capacités vitales. Il s’agit de nourrir ou de renourrir la partie saine, de recontacter ou réorienter les capacités vitales de la personne pour qu’elle aille mieux.
Mon engagement à l’hôpital
Travaillant dans un hôpital réputé de cancérologie, je suis engagé de manière quotidienne auprès de patients et de leurs familles en souffrance. Ce métier passionnant et intense m’a exposé à beaucoup de souffrances, d’émotions, d’inquiétudes et j’ai pu mesurer les fragilités comme les forces des êtres-humains. Les personnes malades, leurs proches, les soignants réunis dans le même endroit forment un monde à l'image de celui dans lequel nous vivons au quotidien.
Pour survivre dans ce monde il faut certaines choses. Souvent nous y avons accès.
Pour vivre il en faut d’autres. Nous ne savons pas toujours quoi et, lorsque nous pressentons ce « quoi », nous ne savons pas toujours par où aller chercher.
la rencontre avec la méditation
A la recherche de ce « quoi et du comment » j’ai d’abord rencontré la méditation dans les années 1990. A cette époque-là c’était pour polir mon esprit en parallèle avec la pratique d’arts martiaux japonais. Quelques années plus tard c’était pour toucher « l’esprit vide » dans la tradition du Tchan transmise par un enseignant de Qi Gong. Enfin à partir de 2002 ce fut la rencontre avec Fabrice Midal et le début d’un merveilleux chemin où la méditation est devenue un moment de rencontre avec moi-même et le monde, un chemin poétique et humain.
On peut entendre la méditation comme une manière de se calmer et de s’améliorer. Je considère plutôt que nous passons tous énormément de temps à nous corriger, à nous adapter et à nous améliorer et que finalement il faudrait vraiment être fou pour en plus s’asseoir en silence sur un coussin pour encore s’améliorer.
La méditation telle que je l’entends, et telle que je suis parfois amené à la proposer à un patient, est un moment de retrait paisible où l’on s’accueille aussi gentiment que l’on ferait avec un ami tendre. Un moment sans durée et sans objectif précis où on s’assoit au cœur du flux de la vie. A cette pratique sans forme on peut associer des pratiques d’autocompassion et de bienveillance qui sont comme des douches apaisantes et bienfaisantes.
L’haptonomie
Plus tard j’ai croisé l’haptonomie sans avoir aucune idée de ce que c’était sauf que ça avait beaucoup aidé un ami. Sans le savoir c’était un psychiatre, le Dr Jean-Claude Sècheresse, que j’allais consulter dans un cabinet sans plaque, perdu dans une minuscule rue du marais. Plus tard, grâce à lui, j’aurais l’occasion de consulter directement le fondateur de l’haptonomie, Monsieur Frans Veldman. Dès le premier « contact » – l’haptonomie est une forme de thérapie « manuelle » - j’ai été convaincu de son utilité. De sa nécessité presque, tant un contact humain et englobant permettant de gouter un ressenti de complétude m’était nécessaire et, je crois, nécessaire à la plupart des êtres-humains de notre époque et de notre civilisation dans laquelle pour certains nous n’avons pas été suffisamment bercés et pour d’autres souffrons du manque de contact réel entre individus.
J’étais déjà médecin à l’époque et j’avais plutôt un bon « contact » (dans tous les sens du terme) avec les patients. Mais ce que je sentais durant les séances était d’une tout autre qualité. Pour en faire bénéficier les patients je me suis donc formé à partir de 2007 en suivant un long cursus propre à l’haptonomie passant par la kinésionomie clinique, l’haptosynésie et enfin l’haptopsychothérapie.
l’hypnose
Enfin, grâce à un ami - le même - j’ai eu la chance en 2014 de rencontrer François Roustang Hypnothérapeute qui a marqué et formé toute une génération d’hypnothérapeutes français. Cette rencontre comme patient a été très marquante et m’a inspirée à me former, ce que j’ai fait en suivant le diplôme universitaire d’hypnose médicale organisé par un de ses étudiants, le Dr Jean-Marc Benhaiem.
L’hypnose est une pratique très ancrée corporellement et où il n’est nullement question de perte de contrôle ou de manipulation. La transe hypnotique autorise le patient à retrouver une conscience plus primordiale où il a de nouveau accès à ses propres capacités et réflexions sans être coincé dans ses automatismes de pensées, émotions et comportements. Il s’agit plus de repartir à neuf que d’obéir passivement à des suggestions d’un quelconque thérapeute.
psychothérapeute
En complément de cet itinéraire, je me suis formé en psychothérapie à l’association française des thérapies cognitivo- comportmentales (AFTCC) pour obtenir le diplôme de Psychothérapeute.